Fossemos infinitos
Tudo mudaria
Como somos finitos
Muito permanece.
brecht
Grand-mère,
Ils sont tous devenus fous. Peut-être est-ce moi la folle puisque je n’ai rien compris. Je ne saisis pas la réelle signification du mot « fierté »... La définition du dictionnaire, qui parle d’un « sentiment élevé de sa propre valeur », est obsolète. Aujourd’hui, « fierté » est un mot banalisé, un mot qu’on utilise pour montrer qu’on n’a pas honte. « Je suis fier d’être noir », « je suis fier d’être européen », « je suis fier d’être hétérosexuel »... Scander sa fierté est devenu une arme parmi tant d’autres contre les obstacles, contre les préjugés. Vous ne m’aimez pas parce que je suis comme ça, mais tenez-vous bien car je suis fier ! Ça ne veut rien dire, grand-mère ! Explique-moi comme si j’étais un enfant qui ne comprend rien... fais-moi un dessin.
Je me dis que je n’ai pas de raison d’être fière d’être celle qui est sur la carte d’identité. Métisse, africaine, européenne, grande... Dois-je être fière d’être une femme, alors que j’avais cinquante pourcent de chances d’être un homme ? Dois-je être fière de la couleur de ma peau alors que la génétique ne m’a pas demandé mon avis (et puisque je suis métisse, on aurait eu des milliers de résultats) ? Dois-je être fière d’une nationalité que je n’ai pas choisie (je suis née là où ma mère se trouvait) ? Si j’avais eu le choix, est-ce que je ne serais pas aujourd’hui un Blond aux yeux bleus en Islande ? Ou un chevalier en Mongolie ? Je ne suis pas fière, mais je n’ai pas honte !
Je ne sais pas, grand-mère... C’est peut-être moi qui ne saisis pas l’étendue de la notion de fierté... Qui ne saisis pas la force et la lutte derrière ce mot... Comment était-ce à ton époque ? Toi, femme africaine et analphabète ? Toi, Négresse dans un empire colonial ? Etais-tu fière de ton état ? Etais-tu fière d’être noire lors des guerres d’Indépendance ? Etais-tu fière d’être africaine pendant les envies de nationalismes ? Etais-tu fière d’être celle que tu étais ? Ou au contraire, comme moi, tu n’avais pas honte d’être Négresse, africaine, analphabète ? Qu’en penserais-tu aujourd’hui si tu voyais tes enfants et ceux des autres derrière ces barreaux d’arrogance et de vanité, scandant des mots qu’ils ne comprennent qu’à moitié... Oui, la couleur de notre peau est la première chose que l’autre remarque en nous. Mais elle ne fait pas de nous ce que nous sommes réellement. Oui, la souffrance est là... ne pas savoir où on est, dans quel endroit on est, où on veut de nous, c’est dur. Bien du sang, des larmes et de la sueur seront versés sur les mots et les banderoles et les menottes et les manifestations et les envies... et les fiertés. Mais peut-être que là aussi, ce ne sera pas de la fierté, mais de la dignité. Et la dignité est un droit universel.
Alors peut-être, là encore, que nous nous sommes trompés de combat. C’est peut-être moi qui ai tout faux, qui n’ai rien compris. Ce ne serait pas la première fois...
Je pense à toi tous les jours, grand-mère. Bien à toi, xi-♥,
Kawyka.
texto de Jo Ann von Haff (uma ternura de menina que conheci no monaco)
http://www.joann-vonhaff.com/
http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=948
Paul Newman. Fiquei triste.
Just a time out. A Fau, a Papoila, a MS reclamam. (A maioria mantém-se silenciosa. É um apanágio da maioria; ser silenciosa.)
Pois é! Não desapareci mas o tempo desapareceu-me ou ainda (sublinho o ainda) não o sei gerir. Falta-me tempo para passar por aqui, falta-me tempo para postar. Mais do que o tempo de estar convosco (perdoem-me o egoísmo) falta-me o tempo para estar comigo e nesse tempo para estar comigo o tempo para aquela pequena higiene mental de postar ou simplesmente navegar.
O diálogo que se gera neste espaço virtual também me faz falta. Diálogo que de tão fugaz, por vezes, mais parece um cruzar de vozes num sinal vermelho. Verde… hora de seguir, talvez um breve olhar no retrovisor, outros cruzamentos virão.
Que foi que escrevi?
Caramba este post começa a soar-me a lamechas. Deve ser do 29 que vem aí e da estúpida mania do balanço: não foi Verão, nem mesmo Primavera, este ano andou próximo do Outono. Também pode ser do som Brubeck que vem do Cd. Ou da voz que me chama: então não vens?
Time out.
Legislativas2008
MPLA soma na segunda contagem provisória
Luanda - O MPLA continua a frente na contagem de votos das legislativas de sexta-feira, com 2.532.282 (81,65 porcento) segundo projecção de resultados provisórios de hoje, domingo, contra 329.505 (10,59 porcento) da UNITA, de acordo com os dados colhidos até às 07h45.
Nos primeiros resultados provisórios apresentados às zero horas de hoje, o MPLA obteve um milhão 738 mil 208 votos (81,73 porcento), a UNITA - 223 mil 939 votos (10,53 porcento), PRS 66 mil 147 votos (3,11 porcento) e FNLA - 24 mil 525 votos (1,15 porcento).
Simplesmente fantástico este espectáculo de sombras pelos Pilobolus.
Um índio foi ao cartório para solicitar mudança de nome.
O escrivão perguntou:- Qual é seu nome?
- Grande Nuvem Azul Que Leva Mensagem Para o Mundo.
- E como quer se chamar agora?
- E-Mail.
Deliciosa. Gostei! A ASAE fechou a cozinha da Assembleia da República.
A secretária-geral da Assembleia da República sublinhou que “Sem ser a nosso convite” a ASAE - Autoridade de Segurança Alimentar e Económica esteve na Assembleia
para uma acção inspectiva “ao concessionário do refeitório”. LOL
Podem conferir AQUI.
Inquietante esta bio de Obama que podem encontrar numa infografia da RR.
Logo nas primeiras linhas ficamos a saber que o pai era economista e a mãe branca. Fiquei com a dúvida: branca aqui será raça ou profissão?
"… economista é uma beleza. Quando economista é oposição, ele tem solução para tudo. Quando ele chega no governo, não tem solução para nada".